vestiges en résidence
Vestiges, une création de danse contemporaine sur le thème de l’esclavage s’appuie sur deux livres.
Les tambours du dieu noir de Phenderson Djèli Clark, nouvelle de Science fiction ancrée dans l’histoire de la révolution des esclaves d’Haïti.
Le conteur, la nuit et le panier, essai de Patrick Chamoiseau qui présente l’art de la danse, de la musique et des contes des esclaves des plantations comme résistance primordiale à l’oppression.
Les photos de Nouk captent les émotions des danseuses et danseurs, leur sauvagerie, leur espièglerie, leurs doutes et leurs rires. Elles rendent admirablement compte du mouvement de la danse, si difficile à saisir, du déséquilibre, de la tempête qui secoue les corps. Elles révèlent même ce que les danseuses et danseurs ne savent pas d’elles et eux-mêmes.Le regard de Nouk est d’une importance capitale pour la création Vestiges. Plus encore, en tant que traces de l’éphémère, les photos et les encres de Nouk font partie intégrante du chantier archéo-chorégraphique Vestiges.
Delphine Guillaume, chorégraphe de la Cie Danses d’Ariane