ici ou peut-être ailleurs
La scène, un espace qui déborde. Dilatation du réel, le mouvement emporte tout. Il lessive les visages, essore les corps, contracte l’espace et le temps. Seul l’essentiel des multiples moi soi nous s’imprime sur la rétine, l’essence de l’autre qu’on ignore. Inconscience rétinienne de l’instant. De cet instant à la lisière de l’imaginaire, fugitif. Déjà on doute qu’il a été et que nous y étions.